Post accouchement : les nuits courtes aussi pour papa !

Après l’accouchement, les nuits sont souvent courtes et difficiles pour les parents. Car il est très rare qu’un bébé les fassent immédiatement lors du coucher nocturne. Alors le moment est venu de préparer et de savoir comment gérer au mieux cette situation. Voici quelques conseils de jeune papa étant passé par là.

papa dormant suite à une nuit courte auprès de son enfant

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Savoir se préparer mentalement à moins dormir

Sans être tabou, le sujet de la fatigue accumulée avec les nuits plus courtes de votre enfant est peu évoqué. Surtout pour nous les hommes. Pourtant il va probablement vous concerner presque autant que votre conjointe, même si celle-ci allaite.

 

Alors ne nous trompons pas, car en tant que père, vous ne pourrez compter que sur vous-mêmes au départ pour être prêt à cette situation. Nous vous conseillons ainsi :

  • D’avoir, avant la naissance, un coucher à des heures régulières
  • D’arrêter les écrans, notamment le téléphone, au moins 1h avant d’aller au lit
  • De savoir que cette situation va exister et perdurer
  • D’en parler avec votre conjointe pour la répartition des tâches la nuit.
  • De prendre un temps de conscience pour vous

 

Le mental prendra parfois le relais de la condition physique. Car à la longue, les batteries peuvent s’épuiser. Il est donc primordial de savoir s’accorder du temps pour souffler, se reposer et avoir une force de caractère mobilisée pour cet événement post naissance. Et même si votre enfant cherche à s’endormir et qu’il n’y arrive pas, c’est votre mental qui fera la différence pour au final ne pas « craquer ».

 

Rappelez vous aussi que la paternité passe souvent après la maternité au sein de nos sociétés. Et qu’en toute normalité, les aides psychologiques sont souvent d’abord accordées aux femmes. Sachez donc être prêt à donner de votre personne pour soutenir votre conjointe et être dans votre rôle de papa. Mais aussi de conjoint. Et n’attendez pas systématiquement un retour, au risque d’avoir une baisse sensible de moral.

 

En gardant ainsi une dynamique positive niveau moral malgré la difficulté du sommeil, vous offrirez plus de sérénité à votre bébé.

Être physiquement prêt à des nuits plus courtes

C’est certainement le point le plus sensible. Et aussi le plus évident. Le fait de ressentir la fatigue est pour tout être humain une difficulté qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves.

 

Nous n’allons pas entrer dans ces détails anxiogènes. Mais plutôt chercher à préserver au mieux vos aptitudes physiques pour être à même de répondre aux attentes de votre enfant. Tout comme la santé mentale évoquée précédemment, n’oubliez pas :

  • D’avoir une alimentation saine et équilibrée
  • De faire une activité physique régulière (2 à 3 fois par semaine est idéal)
  • De respecter son rythme circadien (le nombre d’heures de sommeil)
  • De savoir faire une pause au cours de la journée (sieste, temps calme)
  • De savoir procrastiner sur certains points non prioritaires, afin de garder de l’énergie pour votre famille

 

Pensez aussi à revoir éventuellement votre literie, qu’elle soit toujours confortable, tout comme votre canapé si y dormir ne semble pas vous déranger !

 

En fin de compte, la condition physique est essentielle et va de pair avec la condition mentale pour mener à bien votre rôle de papa dans les meilleures conditions qu’ils soient.

un esprit sain dans un corps sain.

Comment récupérer les heures des nuits perdues ?

La dette de sommeil n’est pas une légende. Elle représente le nombre d’heures manquantes à chaque nuit. Votre bébé risque de vous y contraindre pour de bonnes raisons : besoins physiologiques, maladies, angoisses. Mais qui hélas vont générer sur votre organisme des contraintes.

 

Pour parer à ce manque et limiter au maximum ces mauvais effets, il n’y a à vrai dire pas de solution miracle. Il est alors recommandé de mettre en place ce que l’on appelle la routine du sommeil. Concrètement, elle consiste à avoir un rituel bien établi et éviter les mauvaises habitudes comme le sucre avant de se coucher, le téléphone dans le lit, la consommation d’alcool par exemple. Du calme et du silence seront vos meilleurs alliés pour y parvenir.

 

A noter également que dormir plus que d’accoutumé le lendemain d’une nuit écourtée n’est en soi pas réparateur. Donc épargnez vous une grasse mat en ce sens car elle n’aurait pas d’effets positifs.

Et si la situation se prolonge des mois ?

Entre le travail et la vie de famille, le manque de sommeil peut vite devenir difficile. D’abord vous n’êtes pas tout seul face à cette difficulté. Et il est nécessaire de se rappeler que c’est pour de bonnes raisons si vos nuits sont plus courtes par rapport à votre enfant. Et que vous êtes dans votre rôle de papa de l’accompagner la nuit.

 

En cas de réels coups durs, n’hésitez pas à en parler d’abord à votre conjointe. Vous pourrez chercher des solutions et les mettre en place ensemble. Il n’est pas rare d’inverser quelque fois la chambre le temps d’une nuit ou de vous autoriser à léguer la gestion de votre enfant à la maman. Mais souvenons-nous que la répartition est importante pour s’occuper de bébé, celui-ci pleurant parfois pour une tétine perdue dans le lit qui pourrait vous agacer d’être réveillé pour si peu, comme pour un besoin de manger ou d’être changé. 

 

Des spécialistes sont également à vos côtés. Entre votre médecin traitant qui généralement vous connait bien, ou des professionnels du sommeil, vous pourrez avoir des réponses et des conseils à vos attentes.

 

Enfin, attention aux fausses promesses qui concerneraient votre enfant entre les plantes, les médecines douces et autres accessoires pour l’endormir. Vous pourriez être frustré face à vos attentes et aux discours tenus par certaines personnes. Chaque petit réagi à sa manière et il n’y a pas de science exacte face à son sommeil. Un enfant ne pleure pas pour rien et votre présence sereine sera déjà pour lui un gage de bonheur.

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