Nouvelle naissance et régression de l’aîné: comprendre et agir
nouvelle naissance et régression de l’aîné: comprendre et agir Légende pour certains parents, ressenti pour d’autres, l’arrivée d’un nouvel enfant au sein d’une famille peut
Légende pour certains parents, ressenti pour d’autres, l’arrivée d’un nouvel enfant au sein d’une famille peut néanmoins boulverser l’équilibre du grand frère ou de la grande soeur au sein du foyer. Sans que cela devienne un mal-être, voici quelques pistes pour que cette situation ne s’envenime pas entre vous et votre petit. Pour cette situation, voyons ce qu’il en est dans le cas d’un ainé qui accueille ainsi un ou une cadet(te) dans sa vie.
Accueillir un petit frère ou une petite sœur, pour un enfant, c’est souvent vivre un « tremblement de terre émotionnel ». Le quotidien bascule, voire est boulversé. Et l’attention des parents change de rythme. Ce qui était acquis comme l’amour mais aussi l’exclusivité semblent vaciller.
Avant un certain âge, un enfant n’est pas assez mature pour gérer cette charge émotionnelle. Il ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe, mais il le ressent avec intensité. C’est ce que la psychologue clinicienne Catherine Pierrat appelle « le sentiment de détrônement », une étape normale mais déstabilisante : « L’aîné a l’impression qu’il a perdu sa place. Et dans certains cas, il va « redevenir petit » pour tenter de la regagner. »
Ce “retour en arrière” peut être une stratégie inconsciente. Refaire pipi au lit, réclamer le biberon, se remettre à parler bébé… Tout ça n’est pas une provocation. C’est une demande d’amour, brute, maladroite, mais sincère.
Certains signes ne trompent pas. Vous pensiez que votre enfant était propre, autonome, épanoui ? Et voilà qu’il redemande la tétine, se cache dans vos bras dès qu’on parle du bébé, ou se met à faire des colères sans prévenir.
Dans notre cas personnel, ma fille, d’ordinaire douce et calme a littéralement explosé de colère. À peine son petit frère franchissait la porte, qu’elle jetait la tablette de ma conjointe par terre, sous ses yeux. Un geste fort, qui n’a rien de rationnel. C’était une alarme émotionnelle que nous avons compris plus tard hélas. C’était son signal désespéré pour dire « regardez-moi, je suis encore là !”
Ces comportements peuvent être verbaux, physiques, ou symboliques. Certains petits redeviennent craintifs, refusent de dormir seuls, ou se montrent jaloux à outrance. D’autres vont régresser sur le plan scolaire ou social. Dans tous les cas, ce sont des cris du cœur qui cherchent un écho auprès des parents.
L’enfant ne régresse pas, il se protège.
Isabelle Filliozat
Le premier réflexe, c’est l’empathie. Pas les grands discours ou les leçons. Juste l’écoute. Se mettre à leur hauteur, physiquement et émotionnellement, et valider ce qu’ils ressentent. “Tu es en colère ? Je te comprends. C’est dur de partager papa et maman.”
Les petits rituels font beaucoup : un moment rien qu’avec lui ou elle, une histoire du soir spéciale “grands”, une activité sans bébé dans les parages. Même 15 minutes suffisent à nourrir ce lien en reconstruction. Rappelle-lui qu’il n’a rien perdu, mais qu’il gagne un nouveau rôle, celui de guide, de protecteur, d’explorateur du monde pour ce petit être.
La pédiatre Edwige Antier insiste d’ailleurs : « Plus on donne de responsabilités valorisantes à l’aîné, plus il retrouve confiance en sa place dans la fratrie. » Faire participer l’enfant à des soins simples (passer une couche, chanter une berceuse) ou l’inclure dans le choix d’un cadeau de naissance, à l’image de celui que l’on peut offrir à sa conjointe, peut transformer la rivalité en fierté.
Tous les enfants vivent cette période différemment. Certains traversent la tempête en quelques semaines. Pour d’autres, le malaise s’installe. Si les troubles persistent au-delà de 2-3 mois, ou s’ils prennent une tournure inquiétante (violence, mutisme, isolement), il est sage de demander un éclairage extérieur.
Les consultations avec un pédopsychiatre ou un psychologue spécialisé permettent d’ouvrir un espace neutre. Parfois, entendre quelqu’un d’autre valider leurs émotions débloque des choses que les mots des parents n’arrivent plus à toucher.
Et pour vous, parent, c’est aussi un moment d’exhale. Vous n’êtes pas seul, et non, ce n’est pas de votre faute. Les enfants n’ont pas besoin de parents parfaits, juste de parents qui les regardent vraiment, même au milieu du chaos.
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