Les meilleurs cadeaux pour une baby shower de fille
Les meilleurs cadeaux pour une baby shower de fille Imaginez-vous être invité à une baby shower pour une petite fille et ne pas savoir quoi
De plus en plus de parents partagent des photos et des vidéos de leurs bébés ou enfants sur les réseaux sociaux. Au-delà de la tendance, cette pratique bien qu’ancrée dans les mœurs affiche aussi des limites. Voire parfois des dangers. Tour d’horizon de cette question sociétale : pour ou contre afficher mon enfant sur les réseaux sociaux ?
Instagram, Facebook, TikTok, Twitter ou Snapshat. Tant de réseaux sociaux disponibles pour diffuser la bonne nouvelle : votre enfant est né. Et indiquer son joli prénom caché pendant des mois ou encore publier ses premiers jours, semaines ou mois pourra vous rendre heureux. Certains s’y prêtent mieux que d’autres.
Instagram semble être le bon compromis. A la fois pour vous permettre de poster des photos à un cercle restreint, voire privatif. Tout en retrouvant très facilement une communauté orientée sur les mêmes envies. Par le biais des hashtags. Attention dans ce cas à bien verrouiller votre compte en « mode privé » et trier sur le volet vos demandes d’abonnement. Les faux profils sont en plus faciles à réaliser sur Instagram (plusieurs comptes possibles sur les mêmes coordonnées). Les réels ou les stories sont aussi une bonne alternative à ne pas laisser la photo de votre enfant affichée en permanence sur votre mur.
Facebook, le plus ancien réseau cité ici offre également des garde-fous sur votre profil. Mais son ancienneté peut aussi jouer des tours. Car lesdits « amis » sont souvent plus nombreux sur Facebook. Et les demandes passées, acceptées il y a plusieurs années nécessitent de refaire un peu de ménage dans votre profil. Sécuriser son compte est également plus rébarbatif sur ce réseau social. Qui semble faire en sorte qu’il ne le soit jamais. Attention donc à qui y a accès.
TikTok est le réseau tendance vidéo. Très apprécié des jeunes adolescents, il sera parfois plus difficile de trouver son public pour un intérêt réel autour de votre enfant. Si cela fonctionne, attention à qui vous aura ajouté. Votre profil public est visible auprès d’une communauté plus large sur TikTok. Attention à bien vérifier les accès. Ne céder pas non plus à trop vouloir exposer votre enfant dans des situations insolites. Son bonheur est lié à vous, pas à l’objectif de votre téléphone devant lequel il ne sera pas forcément faire la vidéo idéale à vos yeux. Et qui pourrait générer agacement de votre part, et stress pour lui.
Twitter n’a pas vocation à exposer son enfant auprès de la communauté de ce réseau. Y aller pour des raisons professionnels ou d’intérêts personnels reste une évidence. Mais pour ce qui est de publier des photos de votre nouveau-né par exemple, ce réseau vous apportera peu de reconnaissance et de satisfaction. Vous risqueriez en plus de la diffusion publique, et donc parfois insultes, moqueries, voire menaces. La bienveillance autour de votre enfant sera moindre sur Twitter pour une exposition classique. Dans le cas d’une raison plus précise (médicale par exemple), la communauté peut alors s’avérer plus courtoise et loyale. Mais attention, on ne va pas sur ce réseau social pour le côté amical ou familial.
Snapshat est une solution idéale pour qui ne veut pas trop exposer son enfant. Via les photos éphémères de quelques secondes, elles s’effacent dans la foulée. Attention cependant à ne pas diffuser non plus des photos de votre enfant sur des snaps publics. Ils peuvent être malgré tout détournés, ne serait-ce qu’avec des captures d’écran. Car même si vous êtes informés des captures, le mal peut être fait. La facilité et l’effet « protecteur » de se dire que les snaps s’effacent pourraient vous tenter d’envoyer une photo de votre enfant dans son bain par exemple. Sachez malheureusement que cette tendance peut justement faire le jeu de personnes malintentionnées. On évite quoi qu’il advienne ce type de pratique dès lors que vous n’êtes pas pleinement maitre de vos photos.
Cette dernière situation s’applique pour l’ensemble des réseaux sociaux. Y compris les privés qu’on utilise généralement pour des raisons familiales. Comme notamment Whatsapp. Attention là aussi à qui vous envoyer vos photos et vidéos.
Vous décidez de franchir le pas et de mettre des photos de votre bébé ou enfant sur les réseaux de vos choix. Cette décision est personnelle et sans jugement à porter.
Vous obtiendrez (ou rechercherez) en effet de la reconnaissance et la joie de savoir votre enfant aimé et admiré via les photos et vidéos publiées. Les « j’aime » et autres commentaires positifs ne laissent jamais indifférents.
Vous permettrez aussi à des personnes de votre entourage, mais souvent moins proches, de contempler votre enfant et de le voir grandir petit à petit. Leur bienveillance vous apportera des échanges justement plus réguliers autour de votre petit(e).
Enfin, vous pourriez rencontrer de nouvelles personnes autour des groupes afin d’échanger, d’avoir des conseils, de faire de bonnes affaires grâce à votre enfant. Et même vous organiser des rencontres réelles et ainsi augmenter les interactions autour de votre petit bout.
Ce qu'il se passe à Vegas, reste à Vegas. Ce qu’il se passe sur Twitter, reste sur Google pour toujours.
Jure Klepic
La première raison est simple. Elle concerne la malveillance plausible. En effet, si votre compte n’est pas parfaitement verrouillé par vos soins, vous risquez d’exposer votre enfant à des personnes parées d’intentions malhonnêtes (usurpation, revente sur des sites de données, pédopornographie).
Le risque est également de voir sa photo postée ne jamais disparaitre du web. Rappelez-vous que les moteurs de recherche sont souvent réticents à supprimer des photos ou vidéos sans motifs précis. Et faire valoir vos droits est souvent difficile. Si votre photo a été volé et publié ailleurs sur Internet, elle sera vraisemblablement visible auprès des moteurs de recherche. Qui pourraient donc l’indexer. Et la rendre diffusable auprès du grand public.
Autre raison juridique cette fois, en cas de séparation, vous devrez avoir l’accord de votre ex-conjoint(e) pour poster des photos de votre enfant. Cette loi n’est pas à prendre à la légère.
Pensez aussi à la probabilité que des années plus tard, votre enfant soit retrouvé par des jeunes autres personnes de son école. Avec, selon le type de photos, risque de moqueries et harcèlement. Vous afficher avec votre enfant ne fera pas de vous un meilleur père aux yeux des autres. Mais trop s’afficher peut au contraire se retourner contre votre bébé bien des années après.
Enfin, dernier point plus tiré par les cheveux, mais réel. Diffuser des photos de votre enfant peut orienter des personnes malveillantes sur votre routine quotidienne et ainsi inciter par exemple à un cambriolage. Même si cela est également vrai avec des publications plus générales.
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